5 bonnes raisons de suivre les dates marronniers
Les dates marronniers sont ces dates qui reviennent chaque année dans le calendrier et marquent une cause ou un événement fort : le pride month, la journée internationale contre les violences faites aux femmes etc. Elles font souvent partie du quotidien des référents et référentes D&I.
- Quel est leur intérêt ?
- Comment bien les utiliser ?
- Comment s’assurer de maintenir l’intérêt au-delà des temps forts ?
- Quelles sont les bonnes raisons de les suivre ?
1. Les dates marronniers permettent de « prendre conscience » ou font office de « rappel »
Les responsables diversité sont nombreux à profiter des marronniers pour lancer chaque année des programmes d’information, de sensibilisation ou de formation sur les sujets D&I. Parce qu’elles sont récurrentes, ces dates permettent de rappeler annuellement l’importance des enjeux de D&I et leur lien avec les valeurs de l’organisation. Par ailleurs, pour faire évoluer les mentalités, la répétition reste la clé d’un apprentissage durable et global.
2. Elles sont identifiées par les communicants et communicantes
Les journées nationales et internationales constituent des arguments incontestables pour convaincre les départements de communication interne et externe de faire passer des messages. En effet, ces derniers sont de plus en plus réceptifs aux dates marronniers : la valorisation large d’un sujet D&I est plus facile quand celui est lui-même identifié par les communicant·es comme un temps fort de leur planning éditorial et un enjeu de marque employeur.
Il en va de même pour les services presse, les journalistes et plus globalement les médias qui profitent de ces dates pour faire un point d’actualité et mettre un coup de projecteur sur ces enjeux.
3. Elles invitent les organisations à innover et progresser
La récurrence des dates marronniers invite les responsables diversité à renouveler leurs actions de communication tout en se réinventant pour éviter l’effet de redite ou de lassitude auprès des collaborateurs et collaboratrices. De plus, elles incitent à les organisations à progresser : soit en mesurant l’évolution de leurs actions dans le temps, soit en innovant d’année en année.
4. Elles participent au changement des mentalités à grande échelle
Si l’on cumule toutes les actions de communication portées par les organisations sur chacun de ces temps forts, un « effet de résonnance » se créé au sein de la société, comme si tous les acteurs décidaient d’unir leurs voix. Ces dates rappellent les différents combats de l’humanité pour une société plus égalitaire et plus juste ; et de la même manière que de plus en plus de personnes sont sensibles à ces messages, il devient difficile pour d’autres de les remettre en cause.
5. Elles poussent les organisations à faire preuve d’exemplarité et à ne pas tomber dans le diversity washing
Parce qu’elles sont davantage identifiées par les citoyens et citoyennes, comme par les collaborateurs et collaboratrices des organisations, ces dates créent de nouvelles attentes vis-à-vis des employeurs et des institutions. L’opinion publique interpelle régulièrement les organisations « muettes » ou « absentes » qui décident de ne pas communiquer au moment où « tout le monde en parle ». A l’inverse, les individus n’hésitent pas à questionner l’efficacité de certaines actions, ce qui incite les organisations à faire preuve de transparence et de cohérence dans les messages qu’elles portent : en donnant la parole à ses salarié·es ou à ses agente·es par exemple.
Plus sur ce sujet : retrouvez notre article Les dates marronniers : outils pertinents ou risque de noyade pour les référent.es D&I ?